Publié dans Politique

Lalatiana Rakotondrazafy - De retour dans l’arène

Publié le jeudi, 06 février 2025

Après une période de retrait volontaire de la scène politique, Lalatiana Rakotondrazafy revient sous les projecteurs. L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, également ex-porte-parole du Gouvernement, vient d’être nommée sénatrice par décret du Président de la République. Elle occupe ainsi un poste resté vacant, après la nomination de feu Richard Ramanambitana à la tête de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, au mois de mars de l’an dernier. 

Cette nomination marque un retour officiel pour une figure qui avait décidé de prendre du recul sur les affaires politiques après les élections législatives. Pour rappel, en janvier 2024, Lalatiana Rakotondrazafy avait été nommée ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP). Elle avait dû démissionner de son poste trois mois plus tard pour se conformer aux règles électorales après avoir décidé de se porter candidate aux législatives. A l’issue du scrutin, elle avait choisi de prendre du recul. Depuis elle s’est limitée à livrer ses analyses politiques, toujours autant pertinentes, sur son réseau social Facebook personnel, où elle défendait le régime et dénonçait les dérives de l’Opposition.

En tout cas, ce retour ne manque pas et ne manquera pas de faire grincer des dents ses détracteurs. Connue pour son franc-parler et son engagement sans faille en faveur du pouvoir actuel, elle retrouve un rôle officiel au sein des institutions, à savoir le Sénat, qui représente les collectivités territoriales et les forces économiques et sociales du pays. Un poste qu’elle occupera jusqu’en janvier 2026, moment auquel le mandat des sénateurs en place expirera. Notons que l’institution sise à Anosy s’apprête à vivre un nouveau cycle avec l’organisation prochaine des élections sénatoriales. Celles-ci permettront de renouveler les deux tiers du Sénat, en l’occurrence les membres élus.

Sauf session extraordinaire entretemps, elle sera présentée officiellement en tant que membre du Sénat à l’occasion de la première session ordinaire du Parlement qui commence le premier mardi de mai, quoi qu’elle porte dès à présent le titre de sénatrice. 

Lalaina A. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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